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Près de 40000 voyageurs SNCF retardés par un acte de vandalisme

Près de 40.000 voyageurs devant circuler en train samedi dans la région Rhône-Alpes ont subi des retards de plusieurs heures à la suite d'un acte de vandalisme sur des câbles, a annoncé la SNCF.

A la suite de ce nouvel incident, Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Ecologie, et Thierry Mariani, secrétaire d'Etat aux Transports, ont annoncé un plan d'urgence de 40 millions d'euros pour prévenir les actes de délinquance sur le réseau de chemin de fer.

"Plusieurs mesures sont envisagées : un contrôle renforcé des installations, un marquage des câbles, la mise en place d'un dispositif d'alerte automatique en cas de rupture du câble", indiquent-ils dans un communiqué.

Après le nouvel acte de malveillance commis samedi sur le réseau ferroviaire à proximité d'Albertville, les trains ont pu repartir en début de soirée.

"Des câbles ont été sectionnés à la scie, perturbant gravement les trafics dans la vallée de la Tarentaise", indique la SNCF dans un communiqué.

Des retards de quatre à six heures ont touché les 40.000 voyageurs circulant samedi et "des perturbations sont attendues dans la région lyonnaise", ajoute-t-elle.

La compagnie a condamné ce nouvel acte de malveillance lors d'un week-end annoncé de longue date comme particulièrement chargé.

En 2010, la SNCF a enregistré un record des vols de câbles de cuivre sur son réseau: cinquante par jour, soit trois fois plus qu'en 2008.

Dans le cas de la vallée de la Tarentaise, des responsables de la SNCF ont évoqué un sabotage, plutôt qu'un simple vol de câbles.

"Il y avait une intention de nuisance", a déclaré Thierry Mariani, soulignant avoir demandé cette semaine au ministre de la Justice de réfléchir à une "réponse pénale appropriée" face aux vols de câbles ou aux actes de malveillance.

Leur presse - Reuters, 26 février

Vandalisme: 30000 voyageurs SNCF touchés par des retards

30 000 voyageurs devant circuler en train samedi 26 février en Rhône-Alpes ont été affectés dans la journée par des retards de plusieurs heures à la suite d'un acte de vandalisme sur une ligne SNCF dans les Alpes. 'Un acte de malveillance a été commis ce jour sur le réseau ferroviaire à proximité d'Albertville. Des câbles ont été sectionnés à la scie, perturbant gravement les trafics dans la vallée de la Tarentaise', indique la SNCF dans un communiqué.

En plein chassé-croisé de vacances, 'des retards de trois à cinq heures sont prévisibles et des perturbations sont attendues dans la région lyonnaise', met en garde la SNCF. 'S'agissant d'un week-end annoncé de longue date comme particulièrement chargé, la SNCF déplore et condamne fortement ce nouvel acte de malveillance. Une enquête est en cours', conclut-elle. La ligne a été réparée vers 18 heures, permettant aux trains bloqués entre Bourg-Saint-Maurice et Chambéry de repartir progressivement.

Pour le secrétaire d'Etat aux transports, Thierry Mariani, cet acte de malveillance relève du 'sabotage'. 'A l'heure actuelle, les informations dont je dispose et qui me sont communiquées par la SNCF, c'est qu'il s'agit d'actes, je pèse mes mots, de sabotage', a-t-il déclaré. 'S'il s'avère que c'est du sabotage avéré, j'espère que la justice sera d'une rigueur exemplaire, parce que des dizaines de milliers de voyageurs, des dizaines de milliers de familles (...) vont subir cinq heures, six heures, sept heures de retard à cause de quelques voyous', a déclaré M. Mariani. 'La date n'est pas innocente: c'est l'un des plus gros retours de vacances dans une zone stratégique', a-t-il souligné. 'Ce qui est bizarre, je dis bien bizarre, c'est [que les câbles] ont été coupés à des endroits importants', a ajouté le secrétaire d'Etat.

'Trois câbles, de signalisation et d'alimentation, ont été sectionnés' dans la matinée sur la ligne Chambéry-Bourg-Saint-Maurice a précisé une porte-parole régionale de la SNCF.  L'incident survient au plus mauvais moment en termes de fréquentation, en plein chassé-croisé entre skieurs des différentes zones de vacances scolaires, revenant des stations des Alpes ou s'y rendant.

Leur presse - LeMonde.fr, 26 février